Publié dans Société

Cyclone tropicale intense Freddy - Alerte « verte » sur la côte Est de Madagascar  

Publié le vendredi, 17 février 2023

Freddy demeure un cyclone extrêmement puissant et compact. Il se rapproche du pays. Hier à 9 heures locales, son centre se trouvait à 2.906 kilomètres à l'Est-Nord-Est de Toamasina. Il continue de suivre un déplacement en direction de l'ouest, avec une vitesse d'une vingtaine de kilomètres par heure, apportant avec lui un vent de 195 km/h et des rafales allant jusqu'à 275 km/h.

Selon le site « cyclone océan indien », Freddy demeure un puissant cyclone tropical intense. Le phénomène garde une structure très impressionnante avec une compacité qui lui donne un caractère spectaculaire. Une impression renforcée par l'œil qui a gagné en définition hier dans l'après-midi. Le service de prévision météorologique à Madagascar, quant à lui, a annoncé que le système devrait toucher la côte centre-est de l'île d'ici mardi ou mercredi prochain. Par mesure de précaution, les Régions d'Analanjirofo, Atsinana, Vatovavy, Fitovinany et Atsimo-Atsinanana sont encouragées à mettre en œuvre l'alerte « verte » ou « avertissement ». 

A partir de la semaine prochaine, du 20 au 26 février, il existe un risque élevé d'impacts du cyclone, affectant les Districts de Sainte-Marie, Soanierana-Ivongo, Fénérive-Est, Vavatenina, Toamasina, Vohibinany, Vatomandry, Mahanoro, Nosy Varika et Mananjary.

Effectivement, les conditions météorologiques commencent déjà à être perturbées, non seulement dans la côte Est de Madagascar mais aussi à Antananarivo. Hier, des vents forts ainsi que des grêles ont accompagné les fortes précipitations. Même si cela n'a duré que quelques minutes, les conséquences sont énormes. Outre l'inondation dans les rues de la Capitale, le vent a déraciné quelques arbres du côté d'Anosy. Tout cela a engendré des embouteillages monstres.

 

Anatra R. 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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